Camille Hachez est l’ancienne co-secrétaire nationale des Jeunes écolos.

  • shagshag@jlai.lu
    ·
    6 months ago

    ça m'énerve comme pas possible.

    L'écologie devrait être présentée comme ce qu'elle est : une partie de la science environnementale qui étudie la relation entre l'humain et son environnement, une science donc. Et l'écologie politique devrait se baser dessus pour proposer d'améliorer les relations entre l'humain et son environnement.

    Pourquoi faut-il que les parties écologistes se discréditent tout le temps ?

    Et l'histoire de se reconnecter à la nature par les thérapies new age, on y croit ou pas mais la nature dont on parle dans ce cas c'est un truc personnel, son "vrai moi", son essence... rien à voir avec l'environnement.

    Ils vont gagner les votes de fans de Casasnovas ça fera toujours ça de moins pour l'extrême droite mais zut

  • Snoopy@jlai.lu
    ·
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    6 months ago

    La surprise qui a marqué le plus grand nombre, c’était une séance de booty therapy, dont la définition proposée par le site Booty Therapy est la suivante : « une pratique qui mêle sport, danse et développement personnel ». Créée par Maïmouna Coulibaly, la booty therapy permettrait aux participant·es de « relâcher leurs émotions et guérir une partie de leurs traumas et épreuves, à travers des exercices collectifs ». La pratique ciblerait notamment les femmes victimes de violences et les encouragerait à assumer leur physique et leur histoire, à travers des danses qui mobilisent le bassin.

    Invisibilisant totalement le reste de l’événement, ce cours de danse de 20 minutes au milieu du meeting n’a pas laissé indifférent. Dans le meilleur des cas, il a été jugé gênant, hilarant, pas à la hauteur des enjeux ou encore déconnecté des attentes des citoyen·nes. Dans le pire des cas, il a été attaqué par l’extrême droite. Les performeuses ont en effet subi un cyberharcèlement intolérable à l’issue de leur prestation, en raison de leur physique et de leur couleur de peau.

    Pour justifier cette animation et tenter de réparer les dégâts, les cadres du parti se sont mis en ordre de bataille. Première défense : nous n’aurions « rien compris ». Chacun·e jugera de la pertinence de qualifier d’ignorant·es la majorité des potentiel·les électeur·rices à l’occasion d’un lancement de campagne. Deuxième défense : si nous émettons des réserves quant à la booty therapy, c’est que nous serions sexistes et racistes. Défense totalement légitime lorsque les attaques visaient les intervenantes ou leurs danses, mais qui ne peut pas être un argument d’autorité suffisant pour éviter tout débat contradictoire.

    Mais c’est un autre argument des cadres écologistes, passé un peu inaperçu médiatiquement, qui nous intéresse ici. Il s’agissait d’expliquer que la pratique de la booty therapy était politique, car elle permettait de mettre en avant les méthodes de développement personnel et leurs bienfaits supposés pour les victimes de violence. C’est sans doute là l’argument le plus problématique.

    Booty Therapy propose des stages mettant en avant le concept de « féminin sacré » et les intervenantes ont évoqué le « pouvoir thérapeutique » de cette pratique, qui permettrait de « rallumer la puissance de vie ». Ces éléments de langage sont classiques de la mouvance spirituelle et ésotérique New Age, qui défend l’idée d’un lien intime entre corps, âme, esprit et cosmos. Il s’agissait, là, de leur donner place dans un meeting politique. Nous sommes donc ici bien loin d’un simple cours de twerk.


    Ce passage est édifiant. Autant le sport et la danse peuvent etre fun...mais non.

    • moitoi@lemmy.dbzer0.com
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      6 months ago

      guérir une partie de leurs traumas et épreuves

      C'est proche de l'exercice illégal de la médecine.

      Première défense : nous n’aurions « rien compris »

      Luttons pour une conséquence du néolibéralisme avec une idéologie néolibérale. C'est sûr que cela va fonctionner si on joue au pompier pyromane.

      Pour la fin, c'est du niveau Guerlain.

      • Snoopy@jlai.lu
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        6 months ago

        Après, je pense sincèrement que ça peut etre libérateur de danser, de se réapproprier son corps et de ressentir à nouveau le plaisir. Ça reste quand meme une approche thérapeutique mais certainement pas par un alignement d'astre cosmic.

        Le contact de la peau, par un ou une, libère des dopamine, oxtine, bref des molécules de bien-etre. Et le sport est une forme de méditation, juste pour le plaisir de bouger.

        J'avais une copine qui a connu un viol et donc elle s'est repliée sur elle meme. Puis au fur et à mesure des jours, elle a finit par etre habituée à ma présence, au contact. Pas complètement mais c'était chouette de la voir beaucoup plus libre qu'avant meme si on lui a volé sa vie.

        Et la danse tradi, c'est du contact, c'est un jeu où tu guides avec tes mains, échange un regard. Après, je le fais pas car je trouve que vous allez trop vite et suivez la zik comme des bourriques et je peux pas suivre le groupe. Donc j'ai aucun plaisir et des nausées. :(

        Donc je pense qe le booty machin peut avoir des vertus thérapeutique s'iel est pratiqué en groupe. Ya um facteur social aussi, l'envie de faire ensemble.