L’annonce par le groupe de pneumatiques auvergnat qu’il verserait désormais des « salaires décents » à ses salariés a suscité l’enthousiasme de Bruno Le Maire. Mais la mesure est tout sauf émancipatrice, car il s’agit plutôt d’une forme élargie de chantage à l’emploi.

L'article

  • yopla@jlai.lu
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    7 months ago

    Moui, je ne suis pas convaincu par ses arguments pour justifier que ça deviendrait subitement plus du chantage a l'emploi. Tous les travers qu'il cite sont vrai, mais ils étaient vrais avant et ils sont vrai pour des sociétés qui utilisent le SMIC comme référence. Michelin a pas annoncé qu'il devenait une coopérative ouvrière (j'aurais préféré aussi).

    Au final, ça ne change rien sur ce point, sauf qu'ils paient potentiellement un peu plus mais ça reste clairement une société purement capitaliste qui fait des choses parce qu'elle y trouve son interet. A minima ils ont le mérite d'ouvrir le débat sur le montant des salaires et de faire un tout petit effort.