La grogne des médecins qui demandent une revalorisation de la consultation ne faiblit pas. Une revalorisation qui serait synonyme pour eux de survie et d'une meilleure reconnaissance. Des collectifs de médecins s'organisent...
Alors pour le coup, faire une comparaison avec les ouvriers de chez Total est claqué au sol.
Non seulement, ils n'ont pas du tout le même parcours scolaire, mais ils ne font pas du tout les mêmes horaires. Et parler de 'conditions très dures', il ne faut pas exagérer non plus. Dans des milieux comme la sous-traitance automobile ou l'industrie agroalimentaire, complètement d'accord, mais là pour le coup, pour bien connaître le secteur, ça fait doucement rigoler. Ce serait pas mal que tu creuses un peu plus le sujet.
Alors pour le coup, faire une comparaison avec les ouvriers de chez Total est claqué au sol.
C'est quoi le fond de ton propos, je ne comprends vraiment pas où tu veux en venir ?
Pour clarifier, moi ce que je dis, c'est que que pour les ouvrier⋅es de Total, les gens se sont empressés de crier qu'il y a trop de privilèges pour les discréditer (parce qu'il⋅les faisaient grève) à cause d'un salaire qui peut atteindre parfois 3000€ (pas pour tout le monde dans le secteur). Alors qu'en parallèle, quand les médecins se lance dans une "fronde" en pratiquant des dépassements d'honoraires (qui sont injustes pour les patient⋅es et vont contre les accords en place avec l'assurance maladie) on s'empresse de les défendre et il ne faut surtout pas parler de leurs privilèges en tant que catégorie socioprofessionnelle. Donc deux poids deux mesures.
J'ai l'impression que tu fais pareil, et que le but de ton commentaire c'est de faire comprendre qu'il y a une hiérarchie sociale qui doit se traduire par les salaires, suivant les corps de métier.
Est-ce que je comprend de travers ?
Mon propos est simplement que le salaire devrait refléter la charge de travail et l'investissement (en terme de formation).
Dans ta diatribe, tu mets côte à côte un médecin et un ouvrier en raffinerie. Non seulement ce n'est pas le même statut (profession libérale vs employé d'un grand groupe du CAC 40), mais ce n'est pas du tout la même charge de travail hebdomadaire, et ne parlons même pas de la différence d'etudes, il y a juste un monde.
Tant qu'à faire des comparaisons, essayons juste de le faire avec des cas comparables pour éviter de tomber dans des discussions de cafés du commerce.
Au passage, le gain apporté à la société devrait également pris en compte (cf. banquier d'investissement vs profession médicale)
Mon propos est simplement que le salaire devrait refléter la charge de travail et l’investissement (en terme de formation).
Voila où nous ne serons pas du tout d'accord. Pour moi le niveau d'étude, surtout en médecine, est un critère de sélection sociale qui ne devrait pas justifier des inégalités de revenus aussi grandes.
Juste pour finir de clarifier, est-ce que selon toi le personnel soignant beaucoup moins qualifié mais qui se tue au travail à l'hôpital et en libéral (infirmier⋅es / aide-soignant⋅es) mérite effectivement leur (grande) inégalité de revenus par rapport aux médecins ?
Alors pour le coup, faire une comparaison avec les ouvriers de chez Total est claqué au sol. Non seulement, ils n'ont pas du tout le même parcours scolaire, mais ils ne font pas du tout les mêmes horaires. Et parler de 'conditions très dures', il ne faut pas exagérer non plus. Dans des milieux comme la sous-traitance automobile ou l'industrie agroalimentaire, complètement d'accord, mais là pour le coup, pour bien connaître le secteur, ça fait doucement rigoler. Ce serait pas mal que tu creuses un peu plus le sujet.
C'est quoi le fond de ton propos, je ne comprends vraiment pas où tu veux en venir ?
Pour clarifier, moi ce que je dis, c'est que que pour les ouvrier⋅es de Total, les gens se sont empressés de crier qu'il y a trop de privilèges pour les discréditer (parce qu'il⋅les faisaient grève) à cause d'un salaire qui peut atteindre parfois 3000€ (pas pour tout le monde dans le secteur). Alors qu'en parallèle, quand les médecins se lance dans une "fronde" en pratiquant des dépassements d'honoraires (qui sont injustes pour les patient⋅es et vont contre les accords en place avec l'assurance maladie) on s'empresse de les défendre et il ne faut surtout pas parler de leurs privilèges en tant que catégorie socioprofessionnelle. Donc deux poids deux mesures. J'ai l'impression que tu fais pareil, et que le but de ton commentaire c'est de faire comprendre qu'il y a une hiérarchie sociale qui doit se traduire par les salaires, suivant les corps de métier.
Est-ce que je comprend de travers ?
Mon propos est simplement que le salaire devrait refléter la charge de travail et l'investissement (en terme de formation). Dans ta diatribe, tu mets côte à côte un médecin et un ouvrier en raffinerie. Non seulement ce n'est pas le même statut (profession libérale vs employé d'un grand groupe du CAC 40), mais ce n'est pas du tout la même charge de travail hebdomadaire, et ne parlons même pas de la différence d'etudes, il y a juste un monde. Tant qu'à faire des comparaisons, essayons juste de le faire avec des cas comparables pour éviter de tomber dans des discussions de cafés du commerce.
Au passage, le gain apporté à la société devrait également pris en compte (cf. banquier d'investissement vs profession médicale)
Voila où nous ne serons pas du tout d'accord. Pour moi le niveau d'étude, surtout en médecine, est un critère de sélection sociale qui ne devrait pas justifier des inégalités de revenus aussi grandes.
Juste pour finir de clarifier, est-ce que selon toi le personnel soignant beaucoup moins qualifié mais qui se tue au travail à l'hôpital et en libéral (infirmier⋅es / aide-soignant⋅es) mérite effectivement leur (grande) inégalité de revenus par rapport aux médecins ?